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Expression écrite sur comment décrire une catastrophe naturelle

 Expression écrite sur comment décrire une catastrophe naturelle

Expression écrite sur comment décrire une catastrophe naturelle


Séisme de 1960 d'Agadir

Le séisme de 1960 d'Agadir est un séisme qui s'est produit à Agadir
le 29 février 1960 à 23 h 40 tuant plus de 12 000 personnes. La
secousse dura 15 secondes et était d'une magnitude de 5,7 sur
l'échelle de Richter.

Le séisme

Dans les quartiers de Founti, Yachech et de la Kasbah, tous les
bâtiments furent détruits où sévèrement endommagés, 95 % de la
population de ces zones fut ensevelie. Dans le quartier de Talborjt,
entre 60 % et 90 % des bâtiments furent détruits ou gravement
endommagés, la ville nouvelle et le front de mer ont été relativement
épargnés, et détruits à 60 %.

Le séisme a fait de 12 000 à 15 000 morts, soit environ un tiers de la
population, et environ 25 000 blessés.

C'est le séisme le plus destructeur et le plus meurtrier de l'histoire
du Maroc. C'est également le séisme de magnitude « modérée »
(moins de 6) le plus destructeur du XX° siècle (par opposition au
séisme de Mongolie du 4 décembre 1957 qui ne fit que très peu de
victimes malgré sa magnitude de 8,1).

La gravité des dégâts est attribuée au fait que la secousse avait son
épicentre juste en dessous de la ville, et à la faible résistance des
constructions anciennes. La ville semblait pourtant avoir été
historiquement à l'abri des séismes, et ce n'est qu'après des
recherches historiques que l'on se rendit compte que la ville, connue
à l'époque sous le nom de Santa Cruz do Cabo de Aguer avait dé jà été
détruite par un tremblement de terre en 1731, ce qui, a posteriori,
expliquait sans doute la date de 1746 gravée sur le fronton de la
porte de l'ancienne Kasbah.

Conséquences

Dans les heures qui ont suivi le séisme, les marins de la base
aéronavale française voisine sont venus porter secours aux survivants
(environ 30 000). La proximité de cette base qui n'avait
pratiquement pas subi de dégâts, l'arrivée rapide de l'escadre
française de Méditerranée ainsi que d'une escadre néerlandaise,
permirent la mise en place rapide des secours aux rescapés. Deux
jours plus tard, la ville fut évacuée pour éviter la propagation de
maladies. Les recherches continuèrent pendant un certain temps,
notamment pour identifier les corps, mais il est resté une grande
incertitude quant au bilan humain du désastre.

Dès le lendemain, le roi Mohammed V et son conseil des ministres ont
créé une commission de reconstruction dont les rênes ont été
confiées au prince héritier, Moulay Hassan. Rapidement, afin de
réduire les risques sismiques (Agadir était littéralement construite
sur la faille), il fut décidé que la ville nouvelle serait reconstruite un
peu plus au sud, en abandonnant les quartiers situés au nord de l'oued
Tildi, la Kasbah, Founti, Yachech, Talbor jt, devenus inconstructibles.
La première pierre de ce chantier est posée par le roi le

30 juin 1960, alors que les travaux de déblaiement de la ville avaient
à peine commencé.